animalité souffrante
Souffrante, douloureuse, l’animalité hurle sa condition misérable même quand elle parait paisible. Bouche close ou gueule ouverte, elle crie sa servitude.
Il ne s’agit pas d’être en bonne intelligence avec qui ne le souhaite pas, ni de « faire société », beurk une bonne fois ! Il s’agit de mériter ses supposées capacités cérébrales d’individu évolué. Il y a un prix à devenir humain : ne pas se contenter d’être.
Détails de la fabrication du costume de tortue, carapace et masque, que j'ai souhaité réaliser pour exécuter une traversée jusqu'au littoral du Générateur.
Variations des personnalités, supports des improvisations, palettes de jeu, couleurs et métamorphoses ; par-delà les identités se trouvent les incarnations.
A force de contorsions pour se faire accepter on finit par briser sa colonne vertébrale. L’art ne fait pas profession d’avoir l’échine souple. Moi non plus.
Même et surtout quand il est touché par l’amour, le couple est une affaire de non-désir. Cet amour-là en devient une chose repoussante.
L'éloignement de la peur de ce que l'on est constitue une forme de raffinement de l'être. Adopter sa part animale, c'est devenir humain.
Performance de David Noir au Musée de la Chasse et de la Nature pour la Nuit des Musées. Quelques échanges entre primates nageant dans les mêmes zoos.
Quelques instants de vie dans la peau d'une tortue marine ou Peut-on philosopher un jour de ponte et que le temps nous est compté ?
Comme dit Victor de l'araignée et de l'ortie - non pas le docteur Frankenstein, mais son ami le vieil Hugo - moi j'aime la haine parce qu'on la hait.
Ma grande faculté d'adaptation m'est une violence absolue. Je hais toute relation qui m'y contraint. Rare est celle qui se déroule comme je le souhaite.
