Anonymat de l’animateur amateur
Derrière les ordinateurs, les paroles se donnent des allures d’absolu. Quel bel anonymat de ne pas faire face à soi-même !
méandres
Derrière les ordinateurs, les paroles se donnent des allures d’absolu. Quel bel anonymat de ne pas faire face à soi-même !
Pourquoi quand j’entre dans une salle de théâtre, ai-je envie d’en partir ? Pourquoi lorsque j’ouvre un livre au hasard, ai-je hâte de le refermer ?
Je rends ma terre fertile et épuise ma nécessité d’écrire qui est comme un surplus de semence. Tous les jours j'en décharge une pleine benne dans ces pages.
Ici vous pénétrez dans l'envers du site, à travers les méandres de l'esprit artistique qui y préside. Ni ergonomie, ni cohérence ; juste une poésie prospère.
Fantôme, je vis ici. Nous vivons ici. Ici, l'Image de soi est la base de tout. La base de tout ce qui fait notre monde social. C'est le socle.
Ma grande faculté d'adaptation m'est une violence absolue. Je hais toute relation qui m'y contraint. Rare est celle qui se déroule comme je le souhaite.
Les artistes, les vrais qui auraient quelque chose à dire, haïssent le monde et ne lui diront rien, n’est-ce pas ? Et c’est bien mieux ainsi, n’est-ce pas ?
Violence et rudesse sont dans l'air. "Fond d'âme mental", texte poétique écrit le 1er novembre 2015, avant que la terreur advienne.
Quand on est choqué par quoi que ce soit qui existe, c'est qu'on s'est fait sa petite idée du monde mais qu'on n'y connait rien au monde.
Un matin ou plutôt une nuit, un nouveau blog foutraque, destiné à collecter les fautes d’orthographe à la louche, était né dans ma petite famille de sites.