OTO fiction BD | Qu’est-ce qui se passe ?
Qu'est-ce qui se passe dans la tête d'OTO ? Sans doute rien, des mouvements d'air et de fluides. Du contradictoire mais jamais du chaos.
Livre Tout
Je ne crois pas qu’il soit sain d’organiser un texte de fiction dans le but de se rendre accessible, ni de devoir s’atteler à telle ou telle démonstration poussive de ce que l’on pense et ressent.
Le tain du miroir des êtres suffit. Leur pensée doit s’y refléter et non être accrochée aux moulures du cadre comme une étiquette informative du prix, de la taille et du modèle. La philosophie extirpée hors du corps qui la porte devient creuse et inanimée. Ces « romans virtuels » sont pour moi une façon de lire transversalement ce site au travers de certaines de ses pages. Nul besoin d’en isoler les feuillets pour y faire son chemin de fiction si on le souhaite. C’est à mes yeux, tout le caractère et le potentiel d’une écriture propre au Web.
Qu'est-ce qui se passe dans la tête d'OTO ? Sans doute rien, des mouvements d'air et de fluides. Du contradictoire mais jamais du chaos.
Caverne désolée ma chambre est un évier où pullulent sans cesse d’infernaux animaux, où stridulent les messes des criquets de métro...
OTO est un personnage de fiction, voire de friction. Il est ce qui se passe dans sa tête avant même qu'il l'ait conçu.
Un nouveau blog libre et brut, comme un nécessaire refuge de l’écrit. Un peu secret mais pas bégueule et spontanément lisible pour qui souhaiterait y venir.
Moi, je passe mes nuits à l’abri. De tout. A l’abri de toi, malgré ta voix suavement moelleusement gravement radiophonique, hygiénique et concernée.
Derrière les ordinateurs, les paroles se donnent des allures d’absolu. Quel bel anonymat de ne pas faire face à soi-même !
Pourquoi quand j’entre dans une salle de théâtre, ai-je envie d’en partir ? Pourquoi lorsque j’ouvre un livre au hasard, ai-je hâte de le refermer ?
Opter pour l'art c'est choisir de vivre sous l'emprise totalitaire d'un dieu soumis ; un de ceux dont le règne arrive par absorption de quiconque le domine.
Ma grande faculté d'adaptation m'est une violence absolue. Je hais toute relation qui m'y contraint. Rare est celle qui se déroule comme je le souhaite.
Les artistes, les vrais qui auraient quelque chose à dire, haïssent le monde et ne lui diront rien, n’est-ce pas ? Et c’est bien mieux ainsi, n’est-ce pas ?