Une entreprise contemporaine qui surfe sur l’antique
Je défends la place de mon masculin sous les traits d’un singe grimé qui joue, qui chante.
Le vivant est une usine à gaz qui marche.
Un cycle de créations conçu et interprété par DAVID NOIR
Ce qui pourrait être un synopsis :
Ça commence par un homme seul, préparé depuis l’enfance, marchant à la rencontre du plus grand nombre. On l’appellera JaZon.
S’ouvre ainsi devant lui, l’ère de la lâcheté des hommes face à la détermination d’un seul.

Médée La Guenon et JaZon Le Paon – Entre Vanité et Appétit de Pouvoir, les Ambitions d’un Couple de Puissants Ordinaires que les Enfants-Petits-Pantins Payent de leur Chair dans un Anonymat Total. Ce Sont des Épisodes où le Music-Hall et le Cinéma Muet s’intercalent entre les Vestiges d’un Théâtre Moribond. Le Respectable Antique y Rime avec Fric sous le Règne d’un Toc indéfiniment Enviable. Et les Dieux Éphémères se parent d’un Pubis Rose, Toison comme une Barbe à Papa. Le Sexe – Sucre d’Orge se Dissout sous la Langue en Homéopathie Culturelle. Du Vrai Corps, Point Trop n’en Faut. Cette Fois Encore on Aura Bien Voté ; les Budgets sont Équilibrés. Démos : Ten / Kratos : Ça coûte Rien.
Ma Queue Fait La Polis ! DN 2007
Le spectacle et le goût du pouvoir
« Il parait que les romanciers écrivent – Il parait que le respect est une valeur – Il parait que le monde n’est pas fait de suiveurs – Il parait que les artistes sont gentils et que créer c’est cool – Il paraît qu’insulter les traîtres, c’est bête et obsolète – Il parait qu’être libre c’est avoir des limites – Il parait qu’être lâche dépend des circonstances – Il paraît qu’être un homme demande des sacrifices – Il parait que le sexe est maintenant sans complexe – Y a-t-il une sexualité propre à la pensée de droite ? Le pénis adhère-t-il à l’ensemble des parties ? Une bourse de gauche pourrait-elle se maintenir ? À quel point force-t-on une ouverture au centre ? Avoir peur, est-ce tendance ? Un singe qui peint avec sa queue a-t-il sa place sur le marché de l’art ? »
En quête d’un coin sûr pour faire le nid d’un autre masculin, je suis un primate de l’espèce humaine, individu mâle, grimé en singe, déguisé en tout ; qui chante, bouge et balbutie au milieu d’autres animaux.
Ecrire n’est pas faire une œuvre ; écrire c’est penser et penser, c’est vivre
La Toison dort | Une coproduction L’Entreprise Noire, La Guillotine & L’Espace Jemmapes
Les 9 épisodes de La Toison dort

La Toison dort | épisode 1 | Famine Pâtes Riz
Les artistes composent réellement une race de misère que j’exècre. Pire encore, l’amateur d’art: le con fini à l’état pur…

La Toison dort | épisode 2 | La petite boutique erreurs
…mais quel rapport a-t-on entre deux génuflexions ? Entre deux fellations ? Entre deux génu féla xions ? A-t-on déjà eu des rapports ?

La Toison dort | épisode 3 | J’avais un camarade
Il ne s’agit pas de faire l’amour mais de la sexualité. Ah tes valeurs, tes valeurs, si tu pouvaient te les mettre où je pense une bonne fois !

La Toison dort | épisode 4 | La planète des femmes
Du sport, rien que du sport sans état d’âme et pas de sexe avec les femmes à cette période car l’amitié virile, aussi se désagrège…

La Toison dort | épisode 5 | Le golem nu et les enfants
C’est trop grand / C’est trop énorme / C’est trop partout / C’est trop tout le temps / Allez vous faire EMETH et vous toucher du doigt

La Toison dort | épisode 6 | La communauté de l’anal
Je suis revenu du pays des gens / Centaure de la révolution / J’en ai fait le tour complet à mon propre dos de cheval / Parfois on y est bien

La Toison dort | épisode 7 | Dernières irrévocables
J’avais une chatte, une chienne, une femme, un mari, une araignée eh oui / Je vivais dans les poils / Mes éjaculations étaient irrévocables.

La Toison dort | épisode 8 | On rit ! On rit ! On rit !
Images simples / Images multiples / Images sobres / Images sales / Je rêve d’images audibles sur de vastes peaux tendues qui feraient résonner leurs sens

La Toison dort | épisode 9 | Le sacre Homme de Jazon
J’ai dis ce que j’avais à dire. J’ai fait ce que j’avais à faire. Je ne dois rien à personne. Le goût juste me casse les couilles.