Mon art sexuel
Qu'il soit scénique, textuel, sonore, visuel ou graphique, mon art est un art sexuel exclusivement. Il prend sa source dans la fascination pour nos corps.
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Qu'il soit scénique, textuel, sonore, visuel ou graphique, mon art est un art sexuel exclusivement. Il prend sa source dans la fascination pour nos corps.
Ma pornographie est l'espace réjouissant de mon excitation et la retraite voluptueuse de ma quiétude. Elle est la villégiature ensoleillée de mes pensées.
Opter pour l'art c'est choisir de vivre sous l'emprise totalitaire d'un dieu soumis ; un de ceux dont le règne arrive par absorption de quiconque le domine.
Décrier l'exhibition sexuelle c'est nier la réalité du coït, la plus banale de nos réalités, au profit d'une illusion de soi, mère de toutes les violences.
Les artistes, les vrais qui auraient quelque chose à dire, haïssent le monde et ne lui diront rien, n’est-ce pas ? Et c’est bien mieux ainsi, n’est-ce pas ?
Quand on est choqué par quoi que ce soit qui existe, c'est qu'on s'est fait sa petite idée du monde mais qu'on n'y connait rien au monde.
L’individu vrai se risquant hors de sa chambre d’isolement, s’évanouit au contact de l’air. Il refuse de s’incarner lisiblement dans ses propos et ses actes
Ma haine, saine et simple, pure et brillante comme un éclat de verre au soleil, pour les opposants et détracteurs du mariage pour toutes et tous.
Ça parle du masculin. La tendresse de l’homme pour ce compagnon de toujours qu’est son pénis est une donnée fondamentale pour sa construction psychique.
«Tu comprends, la nudité érotique, c’est tellement plus fort que la brutalité pornographique…» ; « Oui, oui… et mon cul ? » répondrais-je sobrement.