Art et corps | Au travail !

Mais sous quelle forme recoller les morceaux ?

Le nu sans indécence n’est pas véritablement nu. C’est un fake.

Comment établir des dialogues, vivre des relations, vivre en somme, au sein de cette société qui entretient les tendances à l’hostilité envers soi-même, envers autrui ?

Un peu plus compliqué qu’il n’y paraît.

Le « « In » ne peut produire que du « In ». Il n’y a plus d’auteur derrière ce qui s’y passe hors l’institution elle-même.

La nudité institutionnelle ne peut plus en être une, à moins de se présenter « contre ». Toute forme de In se prétendant authentiquement proche de la création est l’équivalent du bio industriel.

La créativité s’évente et s’évapore de toute œuvre qui ne choisit pas de se détruire en lieu et place de se laisser exploiter par l’industrie du spectacle vivant. Industrie qui en fin de compte n’a pas les moyens honnêtes de s’avouer telle.

Être contre n’est pas forcément refuser d’y aller, mais y aller « contre », comme on manifeste.