Notre soif de sacré nous emprisonne. Tuons-la avant qu'elle ne nous étouffe.

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Vidéo-collages intempestifs et galerie de portraits ubuesques sur fond de tragédie historique

Episodes

1. SO SADE – Part 1 – La chair intacte (27’36)

2. SO SADE – Part 2 – Handsome Sushi (35’48)

3. SO SADE – Part 3 – Oh ! Low cost ! (29’34)

4. SO SADE – Part 4 – Not in my nem (34’03)

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A la scène comme à la ville, les histoires, moi j’attends surtout qu’elles passent. 
Alors je leur préfère des modes de narration sans narration, où tous les éléments sont traités à égalité ; des collages dans lesquels aucune forme en particulier n’est privilégiée, où le sexe est mis sur le même plan que le comique, la pensée au même niveau que la blague. C’est ainsi dans ma tête et donc dans mes images.
Mes films sont des échantillons prélevés au monde que nous vivons ; des images parodiques d’autres images qui le sont déjà. Les superpositions abracadabrantes et grotesques y font sens. C’est de la performance portée à l’écran. Plus rien du cinéma, de la fiction ou même de la scène n’y existe. Ce sont des films plastiques ; des petits bouts d‘imagerie médicale de mon cerveau en celluloïd traversé par des personnages de baudruche pffffffffffffffff…

La pornographie y est un jeu de la vie de tous les jours, tout comme la violence, la tendresse et tous les sentiments contradictoires, les impressions paradoxales que nous connaissons. Il n’y a pas beaucoup de différence de fond entre les êtres, les sexes et les statures. Tout se résout en surface. 
On est un homme, en surface ; une femme, en surface. Un enfant, de même. Un penseur ou un abruti, de même. Dès que l’on creuse, tout s’arrête ; il faut tout reconsidérer. Mais rien ne peut être arrêté vraiment. Ni le désir, ni la révolution des planètes. Notre vie n’est pas même un jeu ; juste une blague de potache. Les contextes font ce que nous sommes. Nous ne pouvons qu’être manipulés par les contextes. 
Le sublime, le sacré, l’art, l’amour, le religieux, le viol, le crime … tout ça se joue à un cheveu, sans cesse. C’est ce que je crois. C’est même la seule chose en laquelle je crois.

Conception | Interprétation | Réalisation DAVID NOIR

Personnages et incarnations : So Sade, Michel au Frais, Fidel Castré, Charles Trainée, JL Gros Dard, Piaf le chien …

Une production Le Générateur – Arts Diffusion / Anis Gras, le lieu de l’autre / L’Entreprise Noire

Pièces du collage:
performance, nudité, sexe, pornographie, masturbation, théâtre, scène, homme, femme, blague, personnages, histoire, mythologie, humour, absurde, incohérence, guerre, sexualité, parodie, poésie, philosophie, Sade, Onfray, Godard, Piaf, nazisme, historique, surréalisme, ludique, enfance, art contemporain, cul, maquillage, travestissement, masculin, féminin, déguisement, variétés, collage, cut-up, poupées gonflables, exhibition, pénis, vulve, pénétration, totalitarisme, dictature, shoah

L’amour est vu comme un mystère glorieux et la pornographie comme une offense aux sentiments.
Ah ah ah la bonne blague !

Ma pornographie

Mon espace mental prodigieux