Journal des Parques J-35
Textes, esthétique, pensées sur les murs, blagues à deux balles, panel de chansons, scènes, comportements ... le départ est donné
Concepts
Il n’est pas de personnalité digne qui n’accepte et aime le réel dans son animalité pure. Ni penseur, ni artiste, ni quiconque n’est à considérer s’il crée sa production de vie dans le lit de faux concepts.
Disons qu’il s’agit là de mes façons de voir et d’aborder les choses. Ce n’est pas pour autant que je les partage toujours, mais elles sont là et il serait idiot de les nier. L’intérêt de la pensée est aussi de ne pas constamment tomber d’accord avec soi-même. C’est même je crois, ce qui m’intéresse dans l’art et la vie : le réel ; ce qui est et non ce que nous voulons qui soit ; donc pas forcément le réalisme ou la réalité qui me semble davantage pencher du côté de la perception des phénomènes que du simple constat de leur existence.
Textes, esthétique, pensées sur les murs, blagues à deux balles, panel de chansons, scènes, comportements ... le départ est donné
« Je ne veux pas être réduite à ça » dira-t-elle. « Ça ne montre qu’un aspect de moi » opposera-t-il. « Prétention à être autre chose qu'un cul » dirais-je.
Est-il donc inconcevable de désirer revendiquer simplement la beauté aimable de ses propres bourses, de ces simples couilles que je chéris, mes testicules ?
Venues s'adjoindre au décor, de simples pancartes et cartouches arborant des sentences, slogans et illustrations de mon cru.
Profusion d’installations plastiques et d’événements scéniques pour une mythologie synthétique. Tissage sur canevas grossier pour ne pas s’arrêter de créer.
En avril 2013 au Générateur, je vous invite à découvrir cet univers, à venir y jouer et à y évoluer sans plus de limite entre être spectateur ou acteur.
Apprendre à vomir dans la grande mangeoire du monde, y compris celle débordante de culture, est aussi vital que de développer son amour de l'utopie.
Une rencontre suffit parfois à insuffler le renouveau d’énergie qui finit fatalement par faire défaut au long de la poursuite d'un périple scénique.
Issue de l'accouplement d'une scène et d'un public, la représentation vient au monde comme le fruit d'une moisson païenne.
L’univers est possiblement né hermaphrodite. Phrases et langages sont les effets pervers de la reproduction sexuée et du scénario social.