Chambre d’isolement consenti
L’individu vrai se risquant hors de sa chambre d’isolement, s’évanouit au contact de l’air. Il refuse de s’incarner lisiblement dans ses propos et ses actes
Untel Inside
Question à l’aurore de l’enfance primitive. Quelques mots pour m’octroyer une aire de liberté comme un chantier en lisière de forêt.
Quelqu’un dedans ; je fais mon possible pour qu’il y ait quelqu’un dedans ; quelque chose dans le citron ; pas qu’une simple apparence. Quand on frappe chez quelqu’un, on souhaiterait qu’il y ait toujours une personne derrière la porte. Pas simplement le chien qui aboie en guise de réponse. Bien sûr, il faut rester libre de se cacher si on n’a pas envie de répondre. C’est ce qui est plaisant lorsque l’on a fait un peu de parcours dans soi. On peut se dissimuler dans des recoins insoupçonnés des autres, parmi les ruines de ce que l’on connaît si bien puisqu’on l’aura soi-même détruit.
L’individu vrai se risquant hors de sa chambre d’isolement, s’évanouit au contact de l’air. Il refuse de s’incarner lisiblement dans ses propos et ses actes
Les fouilles empiriques mettent à jour le système racinaire de David Noir Production. Entre les racines tortueuses et les ronces se logent des articles.
Tentative d'évasion sociale | Ici il n’y a pas de place pour le blabla social. Même pas le bonjour du matin. Et c’est tant mieux.
Commencer par saper la base de ma nature. Se mettre la morale à zéro et attendre que le ... ciment prenne ... le large cul des vaches qui demeurent ici ...
La solidarité n'est pas l'affichage de la pensée unique. On ne me fera crier aucun slogan qui ne soit pas de moi. Pas Charlie ce soir, ni un autre jour.
Je témoigne de là où je suis. En bon archéologue, je crée ma ruine. La solitude des champs de l’enfance n’est pas celle que l’on arpente à l’âge adulte.
Écrire soulage la tension du trop plein de pensée, endigue l'hémorragie, cautérise le sens, referme provisoirement la plaie toujours humide.
La civilisation de l’individu est un acte personnel qui l’amène à se poser la question de sa propre situation entre sauvagerie et « produit » de culture.
Je suis une plante, un animal, un astéroïde ou une banquette de salon… Je suis tout ce que mon imagination peut faire de moi.
Qu’est-ce que mon intelligence aujourd’hui ? Comment est-elle modifiée, quotidiennement façonnée, stimulée par mon époque ?