Journal des Parques J-30
C'est, quand il ne reste à mes sens que la trace fugace et profonde comme une entaille, ce que je retiens d’un spectacle... ou d’un homme: le vide préservé.
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C'est, quand il ne reste à mes sens que la trace fugace et profonde comme une entaille, ce que je retiens d’un spectacle... ou d’un homme: le vide préservé.
L'exhibition heureuse du pénis, flaccide ou rigide, comme condition de l'expression libre d'une masculinité simple et épanouie.
Depuis que j’ai conscience du temps effectif de ma vie, je ne cesse de m’étonner du manque d’efficacité de l'éducation que j'ai reçue.
Ça parle du masculin. La tendresse de l’homme pour ce compagnon de toujours qu’est son pénis est une donnée fondamentale pour sa construction psychique.
Un état de civilisation avancé ne serait-il pas celui qui, sans honte, reconnaitrait ce qui nous constitue ? Notre image première, celle de nos corps nus.
Arnaque ; mensonge brûlant ! La vigueur du corps domine toute la sagesse des vieux. L'humain n'est vrai qu'à travers le bluff de ses personnages.
«Tu comprends, la nudité érotique, c’est tellement plus fort que la brutalité pornographique…» ; « Oui, oui… et mon cul ? » répondrais-je sobrement.
De vieux enfants innocents, fantômes aux nez noirs comme ceux des koalas, forment le nouveau zoo humain. On s’y touche. On s’y fait toucher.
« Les Puritains », c’est la mythologie de la sexualité des adultes, nos frustrations, nos refoulements, la chanson de variété et son cortège d’idéaux brisés.