Journal des Parques J-9
Derrière les prétextes, homophobie, violence faite aux femmes ou tout autre racisme primaire, se cache la haine de l’enfance persistante
obscurantisme
Derrière les prétextes, homophobie, violence faite aux femmes ou tout autre racisme primaire, se cache la haine de l’enfance persistante
Aujourd’hui, j’ai gardé en moi cette courte heure de pornographie ordinaire comme un de mes plus beaux moments de spectateur de cinéma.
Adulte, ton monde est une erreur de A à Z. Tu t’es trompé et te tromperas toujours. Ce faisant tu nous entraînes, nous, celles et ceux qui ne veulent pas
« Je ne veux pas être réduite à ça » dira-t-elle. « Ça ne montre qu’un aspect de moi » opposera-t-il. « Prétention à être autre chose qu'un cul » dirais-je.
Attentat au pire si tu ne reviens pas vers toi. Moi, je crée des projets à seule fin de me désengager de l’aliénation ordinaire à ma propre bêtise. Et toi ?
Entre négation et récompenses, le petit fascisme ordinaire de l’éducation parentale se lisait dans les expressions du visage de mon père.
Un état de civilisation avancé ne serait-il pas celui qui, sans honte, reconnaitrait ce qui nous constitue ? Notre image première, celle de nos corps nus.
«Tu comprends, la nudité érotique, c’est tellement plus fort que la brutalité pornographique…» ; « Oui, oui… et mon cul ? » répondrais-je sobrement.
« Les Puritains », c’est la mythologie de la sexualité des adultes, nos frustrations, nos refoulements, la chanson de variété et son cortège d’idéaux brisés.