Que règne l’arbitraire !
J’insiste ici sur la valeur que j’accorde à l’arbitraire comme planche de salut des situations créatives pauvrement fructueuses qu'offre l’apparente logique
cage de mémoire
J’insiste ici sur la valeur que j’accorde à l’arbitraire comme planche de salut des situations créatives pauvrement fructueuses qu'offre l’apparente logique
Même et surtout quand il est touché par l’amour, le couple est une affaire de non-désir. Cet amour-là en devient une chose repoussante.
Se taire serait une façon décente d'étouffer la pensée qui sera toujours la pénible expression d'un ordre donné à soi-même par sa propre bourgeoisie mentale.
Ma grande faculté d'adaptation m'est une violence absolue. Je hais toute relation qui m'y contraint. Rare est celle qui se déroule comme je le souhaite.
Le travail ce n’est pas intéressant. C’est être inspiré qui l’est. Être inspiré c’est être appelé vers autre chose de plus stimulant que ce qui était prévu.
L’individu vrai se risquant hors de sa chambre d’isolement, s’évanouit au contact de l’air. Il refuse de s’incarner lisiblement dans ses propos et ses actes
Commencer par saper la base de ma nature. Se mettre la morale à zéro et attendre que le ... ciment prenne ... le large cul des vaches qui demeurent ici ...
Les artistes crèvent comme tant d'autres espèces animales en voie de disparition. On restreint leurs territoires, on fait discrètement taire leur voix.
Suzanne est morte. Nous avons veillé le corps de Suzanne dans le froid et la pénombre de la chambre du service « réanimation » de l'Oncopole de Toulouse.
Je pense ce matin à André Lazare, à sa femme à la beauté racée, Patricia, à certains membres de la petite équipe qu'il avait regroupée autour de lui.