De la nocivité des administrations culturelles
Le chemin vers l'enfer est tout autant pavé de bons sentiments que la route du magicien d'Oz l'est de briques dorées étincelantes. Nocivité.
ruine
Le chemin vers l'enfer est tout autant pavé de bons sentiments que la route du magicien d'Oz l'est de briques dorées étincelantes. Nocivité.
Je témoigne de là où je suis. En bon archéologue, je crée ma ruine. La solitude des champs de l’enfance n’est pas celle que l’on arpente à l’âge adulte.
Les artistes crèvent comme tant d'autres espèces animales en voie de disparition. On restreint leurs territoires, on fait discrètement taire leur voix.
Au théâtre de l’avil… issement, on se donne du mal pour enchaîner de belles images "en hommage à..." Au Générateur, on met ses forces dans l'art de créer.
Même seul, on peut ne pas être en phase avec son être profond. On a trop peur que ce soit un crime. Heureusement il y a le masque pour nous aider à être.
Je fais partie de ces gens bornés qui pense bêtement qu’il n’y a pas de crime sans assassin, de fumée sans feu et d’extrême droite… sans droite.
...volontairement seul et totalement nu, livré à soi-même, à quelques kilomètres d’une ville que l’on s’apprête, non à fuir, mais à investir...
Derrière les prétextes, homophobie, violence faite aux femmes ou tout autre racisme primaire, se cache la haine de l’enfance persistante
Théâtre, créature errante, éternellement mourante, à la dérive, flottant dans sa mer d'excréments comme une baleine cacochyme
Il est humain et tribal de devoir sans cesse être rassuré sur son appartenance à une communauté et sur l’état relatif de sa condition de solitude