Les Parques d’attraction | L’attraction passionnée
Une possible réincarnation de notre enfance sauvage et ingérable est systématiquement reléguée comme un résidu toxique au fond de nos corps entravés.
violence poétique
La poésie ne peut qu’être violence, se doit d’être pure violence et manque définitivement son objet quand elle renonce à l’être car alors elle se détache et abandonne l’humain
Une possible réincarnation de notre enfance sauvage et ingérable est systématiquement reléguée comme un résidu toxique au fond de nos corps entravés.
Promotion thanatoludique : 1000 vies pour 1 mort. Quels enjeux ? Enfant, nous les avons éprouvés maintes fois par identification à travers nos déguisements.
Jour 1 des Parques d'attraction | Visitez la chambre de l’enfance comme un pays dévasté, encore dans la résonance du chaos, pour voir ce qu’il en reste.
Il ne s’agit pas d’être en bonne intelligence avec qui ne le souhaite pas, ni de « faire société », beurk une bonne fois ! Il s’agit de mériter ses supposées capacités cérébrales d’individu évolué. Il y a un prix à devenir humain : ne pas se contenter d’être.
A force de contorsions pour se faire accepter on finit par briser sa colonne vertébrale. L’art ne fait pas profession d’avoir l’échine souple. Moi non plus.
Je propose aux artistes de se dissoudre dans le suicide de leur patent échec. Ont-ils sauvé le monde ? Ma foi, non. Mort orale de l'art mort... Souris-moi !
Un peu de brutalité dans ce monde de poésie. Sans blague. Tu ne crois quand même pas que j’ai envie de rencontrer des humains. Tu n'es pas mon visage. Tu n'es pas mon projet.
Même et surtout quand il est touché par l’amour, le couple est une affaire de non-désir. Cet amour-là en devient une chose repoussante.
Se taire serait une façon décente d'étouffer la pensée qui sera toujours la pénible expression d'un ordre donné à soi-même par sa propre bourgeoisie mentale.
Nous formons un système où tout s'amalgame et où rien ne se côtoie, qui assimile reproduction et femmes, handicap et enfance, faiblesse et homosexualité.