URGENCE PRORITAIRE : Être heureux dans un monde douloureux
Environné par la violence et la rudesse
Fond d’âme mental
A partir
dater
du point zéro enfin atteint,
je me rattrape
Apprenti sage
Se rattraper soi-même est La source
C’est à partir de là que tout grimpe
La croissance du chaud mage n’est pas une mauvaise chose
Il est nécessaire de comprendre – d’admettre, pour certains
Qu’il faut s’occuper de soi comme de son propre enfant
S’accompagner docilement, fermement sur le chemin de l’indépendance de tout,
vers l’autonomie de soi
Faire la place à l’inutilité de l’autre est dynamique de bonheur
s’OTO suffire n’est pas basé sur le rejet
Les racistes n’ont rien compris au développement durable
C’est bien le développement qu’ils haïssent
L’autre n’est admirable, n’est aimable que dans la mesure où il est luxe dénué d’utilité
Le point zéro est là
Table rase des poisons
Tu n’as besoin que de toi pour vivre et de quelques êtres merveilleux choisis pour s’amuser
Une mauvaise éducation populaire règne
Qui nuit/jour/nuit à l’individu
A son bonheur véritable comme si c’était un fait exprès de vouloir rendre l’humain bête de somme
Bête en somme, de vouloir tout diviniser
Choisir son bonheur, premier point
S’il n’est pas la seule quiétude du jardin dont on suit les saisons
Il est accélérateur d’énergie
Cela provient d’une autre source
Cela n’est plus la contemplation des beautés naturelles
Pas que cela
La culture d’énergie est le travail agraire qui ensemence un bonheur actif
Exaltation intense, le travail choisi est un remède à la notion dévoyée de l’amour
C’est le deuxième point
Le bénéfice en second de l’aventure
S’en sortir
Le bonheur malade de la passion dépendante d’un.e autre que soi
Dévore comme le feu consume
Il n’en restera rien
Qu’un peu de chaleur passagère aussitôt dissipée
Energie perdue des cheminées aux âtres grands ouverts
Eyes wide shut, solution de sauvegarde intense
L’insert n’exclue pas le décor romantique d’une cheminée dans la pièce voisine
Plaisir des yeux et de l’illusion narcissique, mais ce n’est pas avec cela que l’on se chauffe
Travail choisi nuit/jour/nuit
Et le regard reste à l’intérieur de soi
Les yeux peuvent balayer le paysage sans heurt si un regard est aux commandes intérieures
Grand cerveau dans un petit robot, on peut partir se promener en ville comme on visite la forêt une carte à la main
As de cœur prémuni
Logé dans un coffre fort
Ainsi nous donnerons de la voix autrement que dans la plainte qui sert la main des puissants
Consolateurs
Auxquels il ne faudrait jamais demander
rien
pour vivre
libre
La vie roue à aube d’énergie
Incessant cycle des godets qui se suivent, se remplissent et se vident
Ne doit pas s’arrêter
Jamais
L’électricité apparaît
Mystérieuse et extraordinaire ressource
Elle est dans le corps tout pareil
De l’avant
De l’avant
De l’avant
Aucunement une fuite
Le bonheur est une industrie
Son usine est toute personnelle
Surtout ne lâche pas ton travail pour des amours fallacieuses
Illusions séductrices pour ceux qui se croient si faibles
Non, non
Tout l’amour qu’il te faut se produira par ton travail
Pas de poids aux chevilles pour croire que l’on est aimé par la vie
Inversion absolue du processus
C’est là
Point zéro de tout redémarrage
en trombe pour la durée entière d’une vie féconde
Richesses incroyables, toutes les profondeurs t’attendent qui sont là sous tes pieds
Heureuse créature, mineur actif jamais miné
Entrée de zone protégée
Interdiction de se complaire
Obligation de réfléchir
Bien malin qui voudra te démontrer l’inverse
Dépense ce qu’il te faut d’écoute chez les gens de métier
Mais ce ne sera que pour damer la plaine
Le vrai travail se fait seul à seul
Dans une joie extrême
De ne rien attendre d’ailleurs
Le pauvre n’a rien à donner
Que la plainte ardente de ses douleurs
Il te fera aussi entendre la sonnerie de son clairon malheureux et avide
qui dit que la vie fragile retourne en un instant la peau de son satin pour une écorchure à vif
Cette information n’est pas rien
Milliardaire nanti de ta propre pensée
Tu ne dois pas l’oublier
Mais ne pas stopper ta machine
De l’avant
De l’avant
De l’avant
Ni carence supposée d’amour, ni crainte d’un avenir pas encore arrivé
Ouvre tes paumes pour y découvrir l’or accumulé
Il est sans valeur à la côte des fous quotidiennement pressés
d’aller jouer leur malchance au jeu qui jamais ne les concernera
Il est une indestructible fulgurance
pour qui veut enjamber la clôture maladroitement dressée aux limites factices de sa pensée
Point zéro
J’ai dépassé Notre Dame et toute sa religiosité
Marathon man, je distingue à peine ma vieille ombre triste et essoufflée
Cent pas derrière
Je t’abandonne
Colle aux basques d’un fantôme traîneux de passage si tu veux
Survis ainsi médiocre et terne
Je n’ai plus rien à quoi t’accrocher
Fond d’âme mental | Priorités © David Noir 2015
"Fond d'âme mental" est un texte poétique écrit le 1er novembre 2015, avant que la terreur n'advienne.
No comment.
Only : merci
Joli point zéro de conduite !