Un humour platonique de nos contrées
Au-delà des morts atroces et inutiles, la plus grande victime des ravages de l’époque actuelle est le sens de l’humour.
Infirmités
Au-delà des morts atroces et inutiles, la plus grande victime des ravages de l’époque actuelle est le sens de l’humour.
Se taire serait une façon décente d'étouffer la pensée qui sera toujours la pénible expression d'un ordre donné à soi-même par sa propre bourgeoisie mentale.
Dans une société de guignols, il est naturel de devenir des marionnettes. Reste à pouvoir les doter de corps singuliers et de têtes adéquates.
Les artistes, les vrais qui auraient quelque chose à dire, haïssent le monde et ne lui diront rien, n’est-ce pas ? Et c’est bien mieux ainsi, n’est-ce pas ?
« Tout doit disparaître » vise à faire percevoir à ses participant.es cette éclipse totale d'assurance de soi qui fait l'interprète en recherche véritable.
L’individu vrai se risquant hors de sa chambre d’isolement, s’évanouit au contact de l’air. Il refuse de s’incarner lisiblement dans ses propos et ses actes
Parfois c'est pénible... forcément pénible, les icônes référentielles. Et quelques fois malgré elles. Tous les dogmes puent ; pas toutes les personnes.
Arnaque ; mensonge brûlant ! La vigueur du corps domine toute la sagesse des vieux. L'humain n'est vrai qu'à travers le bluff de ses personnages.
Quand on crée dans un Espace National, on ne rencontre pas le public, on rencontre l’État. Aucun artiste ne peut sérieusement revendiquer s'en affranchir.
Capital et œuvre de l'esprit sont à jamais soudés ensemble : la richesse est à portée de main. Le marché de l'art est juteux, on le savait déjà.