En collants de fille nue, coiffé de mon grand casque à cornes de bélier, je marie la forêt. Je bave dessus la terre nourricière. Dedans la nature morte, une route fardée me porte. Loin des rodéos je m’absente. Mais les absents ont toujours Thor. Dieu Tonnerre ne m’a pas grondé. Théâtre des opérations guerrières a composté dans le fumier. Dégazés les plateaux au large, dans la mer et moi, j’ai fumé. « Le pur air à tes pets, ne peut se comparer » m’ont dit les pigeons voyageurs pressés. « Pour toi, la vie du rail apparaît toute tracée. Ne compte plus t’envoler. » De votre fiente mon inactivité a coulé. Trop de matières vagissantes loin des Odéons m’ont mené.
Texte, voix, musique © David Noir 2014
Durée : 6'37
Loin des rodéos - Dernière modification: mars 19th, 2021 par David Noir